Interdite depuis les années quarante, la cuisine de rue pourrait refaire surface d'ici quelques étés au Québec.
Marie-Claude Lortie, de La Presse, en parle dans cette chronique.
On se doute bien que l'Association des Restaurateurs du Québec (ARQ) soit contre. Selon elle, il y a déjà trop d'offres en restauration. De plus, il y aurait les problèmes de salubrité - ce pourquoi la cuisine de rue fut bannie, il y a plus de soixante ans.
La cuisine de rue, c'est un outil d'acupuncture urbaine.
C'est une façon de transformer le tissu urbain, la vie de la ville, à coûts minimes. C'est une façon de métamorphoser la tristesse du bitume en pique-nique sympathique. »
On ne pourrait pas mieux dire. Sinon corroborer, comme l'a fait Normand Laprise, chef du Toqué !, dans une lettre ouverte dans La Presse.
Il suggère comme lieux à privilégier les parcs, les festivals, les spectacles de rue et les petits marchés locaux.
Je le cite : « J'imagine une cuisine faite de produits locaux d'une fraîcheur
irréprochable, des plats savoureux que l'on mange sur le pouce. À la
façon d'un traiteur, la cuisine du camion servirait à réanimer les plats
déjà partiellement préparés pour ensuite dispenser des petits menus
rapides aux festivaliers et promeneurs dans les parcs. »
Ça, c'est de la vision qui me fait déjà saliver.
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J'aime me promener, gambader dans les rues et aller prendre du bon temps dans les parcs - où je vais lire, le dos à un arbre, l'été. Ajoutez-moi des petites cuisines ambulantes dans le décor et je suis fou de joie.
J'aimais bien mon petit stand à hot-dog, à l'orée du parc au centre-ville de Regina, il y a quelques années, quand j'attendais pendant quinze longues minutes ma correspondance et que mon lunch - que j'avais pourtant soyeusement préparé - ne m'avait pas comblé. Il était à la fois sympa et pratique - comme s'il était venu à moi et non moi à lui.
Celui-là même... |
C'est certain que je vais courir davantage les petits plats gastronomiques, les sandwicheries et les shish taouks - ou toutes les autres découvertes d'ici et d'ailleurs qu'on voudra bien me proposer - que les casse-croûtes ou les cantines à poutine - mais je ne lèverai pas le nez dessus, surtout quand j'ai un petit creux - oui, là, vous savez.
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Alors voilà.
Très content d'être de retour !
Merci de nous lire et de partager un moment avec nous.
Sur ce, l'été, c'est maintenant.
Profitons-en !