mardi 21 août 2012

PJQ : À nous la terre !


Après une première semaine de campagne à définir le pourquoi de son engagement, le Parti Jambon du Québec s'attaque - enfin ! - au comment. Jusqu'au 4 septembre, le PJQ offrira aux Québécois(es) ses propositions concernant l'avenir alimentaire et agricole du Québec, guidé par cette citation fameuse de Danton : « De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace ! ».

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Il est plus que temps que nous reprenions le contrôle de nos terres agricoles laissées pour compte, qui tôt ou tard pourraient perdre leur vocation - achetées par des spéculateurs immobiliers ou par des banques.

Nous proposons l'opération « À nous la terre ! », qui servira de tremplin à la relève et à avancer, avec aplomb et assurance, vers la souveraineté alimentaire.

Premièrement, afin de faciliter la possession des terres par la relève agricole, l'État deviendra acheteur.

  • Par l'entremise d'un système de co-propriété État-artisans.
  • Par l'entremise de la création de coopératives agricoles.

Le système de co-propriété est une mise de départ. L'État achète la terre et aide financièrement les artisans à se procurer tout le nécessaire à sa mise en exploitation. Au départ, l'État et les artisans sont partenaires à parts égales. Puis, peu à peu, au fil des ans, les artisans peuvent racheter les parts de l'État jusqu'à ce qu'ils soient les seuls proprétaires.

C'est un peu le même principe qui peut guider la création de nouvelles coopératives agricoles. L'État est présent puis se retire petit à petit, quand les coopérants ont les reins assez solides pour poursuivre seuls l'exploitation de leurs terres.



Bien sûr, tous les propriétaires actuels et les coopératives existantes pourront solliciter un traitement similaire ou égal.

Donc, l'État sera acheteur :

  • De toute terre déjà zonée agricole, où les exploitants actuels sont prêts à cèder le pas à la relève.
  • De toute terre zonée agricole, détenue par des spéculateurs immobiliers ou des banques, qui n'ont aucunement l'intention de l'exploiter.
 
Voici comment, comme société, nous pouvons nous assurer de nourrir notre monde, avec des produits d'ici, avec des idées d'ici et avec des passions d'ici.

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Enfin, l'opération « À nous la terre ! » ne serait pas complète sans une vision de sa mise en marché.

L'État et ses partenaires devront ainsi privilégier : 

  • L'agriculture biologique, la diversité et les petites et moyennes fermes.
  • Le développement ou le renforcement des réseaux de distribution, de la terre à la ville, de la terre au marché.
  

Bref, le Parti Jambon du Québec croit en la force de l'économie sociale, appuyée par le mode coopératif.

À la compétition, nous préférons la coopération !
 
 
 
(Demain : Pour l'initiative citoyenne.)

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