« Se tenir informé, que ce soit de l'actualité, des avancées de la science, des matchs de foot ou de tout autre sujet, cela demande un effort. La compréhension, ça se mérite. Certes, à un individu isolé, la tâche pourra sembler insurmontable. Mais, quand on appartient à une communauté solidaire, ce n'est pas infaisable. »
- Noam Chomsky, Pour une éducation humaniste
***
Voici, bien humblement, ma suggestion horreur pour cette veillée de l'Halloween. Il s'agit du documentaire Le Monde selon Monsanto (2008), de Marie-Monique Robin, un classique du genre.
Bien sûr, le film est basé sur des faits vécus, ce qui ajoute un je-ne-sais-quoi terrifiant. À voir s'il a passé sous votre radar, à revoir pour se rafraîchir la mémoire et à partager comme tout bon savoir.
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Synopsis : Marie-Monique multiplie les clics sur la Toile et nous transporte d'une entrevue à une autre, de Washington à New York, en passant par l'Inde et l'Amérique du Sud. Partout où elle va, elle rencontre des études falsifiées, des scientifiques limogés, des dirigeants qui jouent à la chaise musicale entre le CA de Monsanto et les postes-clés de la FDA des États-Unis, des règlements sanitaires faits sur mesure pour la multinationale, des scandales, des publicités mensongères - le tout défilant à un rythme infernal.
Notes : Les mythes du monstre Monsanto, leader mondial de la biotechnologie, sont déboulonnés un à un. Le film donne la parole aux anti-OGM, c'est évident, mais aussi aux acteurs principaux derrière les différentes dérèglementations qui ont favorisé la croissance de cette entreprise aux multiples tentacules.
Le masque Food - Health - Hope (le slogan de Monsanto) tombe et révèle une bête hideuse, prête à tout pour contrôler ce qui finira par aboutir...dans notre assiette.
Voici le film complet, disponible sur Youtube. Bon cinéma !
Cette semaine, on apprenait dans
La Presse que des restaurants qui servent de la malbouffe allaient s’installer
près de certaines écoles au sud de Montréal.
Rien de nouveau sous le soleil.
Il y a déjà de nombreuses chaînes de fast food qui prolifèrent autour des
écoles, « 42 % des écoles ont au moins un restaurant-minute à 500
mètres ou moins » (La Presse).
Les écoles veulent que les villes
réglementent l’urbanisation et qu’elles interdisent l’implantation de ces
restos à proximité des écoles. La malbouffe c’est mal, un jeune sur quatre
souffre d’obésité au Québec.
Il y a quelque temps, les écoles
ont dû retirer de leur cafétéria frites et compagnie. Les enfants n’y mangent
plus, car ils n’aiment pas la nouvelle bouffe qu’on leur sert. Selon Sonia Lemieux, une
enseignante en éthique citée dans le journal, en installant des commerces qui
vendent du gras et du sucre près des écoles, on ne pense pas aux problèmes d’obésité
qu’ils vont créer.
Ah ouais? C’est le McDo qui crée
les problèmes d’obésité? C’est la faute au PFK s’il y a de plus en plus de gens
qui souffrent de diabète? Eh bien…
Moi qui pensais qu’ici, sur
Terre, on faisait des choix. Qu’on pouvait décider d’éduquer nos enfants selon
certaines valeurs, qu’il était possible de se responsabiliser…
La vérité, c’est qu’on a retiré
la nourriture malsaine des écoles pour entrer de force la bouffe santé comme si
tout changement d’habitudes alimentaires allait de soi. On a mis un pansement
sur le bobo pour se donner bonne conscience.
Mais on ne peut pas forcer les
gens à bien manger en leur disant d’ouvrir grand et que c’est pour leur bien.
Encore une fois, la base, c’est l’É-DU-CA-TION.
Bizarrement, le Ministère de l’Éducation
a retiré ses cours de cuisine depuis belle lurette. On ne voulait pas en faire
d’éducation alimentaire. Les cours d’économie familiale servaient à éduquer les
jeunes et à les éveiller sur l’autonomie alimentaire, les choix santé et la
découverte des saveurs. Je connais encore des gens qui cuisinent la recette de
croustade aux pommes apprise en deuxième secondaire, c’est pour dire.
Greg Grossman, jeune chef qui avait son reality show de cuisine à 14 ans.
Oui, on est sollicités de partout
en ce qui concerne la malbouffe. Mais c’est la même chose pour tout. On nous
harcèle sans cesse pour dépenser le peu que nous gagnons. De la publicité
partout, faut manger au resto souvent pour être branché, un iPhone 5 s.v.p.,
des meubles payables en 14 600 versements de vingt cennes pendant 45 ans…
Là aussi, il faut faire des choix. Est-ce qu’on va se
mettre à interdire tous les commerces à proximité des enfants sous prétexte qu’ils
créent des problèmes d’endettement? J’en ai vraiment ras le bol des interdits.
Apprendre à bien manger, c’est
comme apprendre à bien consommer. Je le répète, il faut un minimum d’éducation.
Et ce qui est drôle dans ce dossier, c’est que le Ministère de l’Éducation a
aussi retiré les cours d’économie dans les écoles…
Bannir le fast food près des
écoles ne changera rien dans les habitudes alimentaires moches des enfants
éduqués à dose de pogo, sandwich au jambon et Kraft Dinner.
Et vous pensez que ce sont
seulement les pauvres qui mangent mal? Je vous suggère de passer un midi à l’école
de mon fils située dans un milieu favorisé. Vous allez tomber en bas de votre
chaise lorsque vous apercevrez la pyramide de repas congelés qui attendent d’être
réchauffés à côté du micro-ondes.
Oui, l’école a un rôle à jouer pour toutes ces familles qui partent de loin, mais rien ne peut se faire sans
les PARENTS.
Cuisinez avec vos enfants,
souvent.
Montrez à vos enfants que ce n’est
pas plus compliqué de se faire des biscuits maison que d’en acheter des déjà
cuisinés à l’épicerie.
Expérimentez. Achetez des
aliments nouveaux, des livres de recettes.
Partagez votre savoir. Invitez
les grands-parents à venir cuisiner en famille. Échangez des trucs.
Faites de la cuisine un
laboratoire!
Pas besoin d'avoir l'air de ça non plus, hein! On peut être moins fake, c'est correct aussi.
Manger une fois de temps en temps
au McDo, ce n’est pas un crime. Boire de la bière et du vin non plus. Se goinfrer
dans un cupcake décadent une fois de temps en temps peut facilement être
synonyme de bonheur.
Il faut se responsabiliser une
fois pour toutes.
Arrêtez de toujours vouloir des
lois pour tout et bougez-vous les fesses!
Il y a deux semaines, j'y allais d'un message sur le boeuf contaminé. Dans la conclusion, j'effleurais le sujet de l'irradiation des aliments, qui n'est permise que dans quelques cas au Canada - les pommes de terre, les oignons, la farine, le blé et les épices.
Est-ce que l'irradiation des viandes est une solution afin de prévenir d'autres rappels du genre XL Foods à l'avenir ?
Des points de vue contradictoires se confrontent.
***
Mais qu'est-ce au juste, que l'irradiation des aliments ?
Selon l'Agence canadienne d'inspection des aliments, « l'irradiation des aliments est une méthode qui consiste à exposer les
aliments à un niveau contrôlé d'énergie dite ionisante. Trois
différentes sources d'énergie peuvent être utilisées : les rayons gamma,
les rayons X et les faisceaux d'électrons. »
Irradier les aliments, c'est prévenir l'intoxication alimentaire en diminuant le niveau des bactéries nocives, comme les E.coli et salmonelle de ce monde. C'est aussi ralentir la détérioration des aliments par la suppression des bactéries et ainsi donc augmenter la conservation de ceux-ci - les voyages peuvent difformer les aliments, dit l'adage.
Les aliments, emballés, sont disposés dans une capsule et envoyés dans un irradiateur - ô surprise ! Ils ne sont exposés aux dits rayons cités plus haut que pendant une trentième de seconde.
Monique Lacroix, une experte dans le domaine mondialement reconnue, professeure à l'INRS, défend l'irradiation alimentaire. Un court article sur la dame, ici.
***
Bien sûr, il y a des critiques. Il est vrai que nous ne pouvons qu'admirer les liens étroits entre la dame et Énergie atomique Canada. Ou les mêmes relations entre l'Organisation mondiale de la santé (OMS) - qui encourage ouvertement la pratique de l'irradiation - et l'Agence internationale d'énergie atomique, qui a publié 19 des 29 rapports internationaux sur le sujet de l'irradiation alimentaire depuis 1962.
Faut-il céder le pas à la paranoïa ? Pas pour autant. Mais il faut prendre le temps d'écouter tous les partis. Comme celui-ci.
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Ce que j'en pense, après avoir lu un tantinet sur le sujet un après-midi durant ?
On me dit que 90% des contaminations se passent dans les cuisines, aliments irradiés ou non. C'est donc pendant la manipulation des aliments que le bas blesse. Chez nous comme au resto.
Alors c'est dans l'équilibre entre la connaissance des bases et la confiance envers l'établissement de notre choix que se trouve un remède parmi tant d'autres à la prévention des intoxications alimentaires.
Pis acheter plus souvent local, ça aussi, ça peut aider...
Pour le premier anniversaire du blogue, je me suis amusé. J'ai relu mes textes depuis le début et j'ai choisi des phrases avec lesquelles je croyais pouvoir tirer encore quelque chose. J'ai ensuite tenté de structurer le tout dans des paragraphes puis d'en faire un texte continu. Voici le résultat : une visite-éclair dans l'univers jambonesque...
Afin que vous puissiez observer le travail, j'y fais alterner le caractère normal et l'italique.
Merci de prendre le temps de nous lire !
***
La Terre vaut dans les 900 000 tomates - il faut que je la mange plus vite et ensuite beaucoup d'autres de ses consoeurs - Les plans demeurent ou
prennent le bord, d’autres m’assaillent, mon ventre trépigne, bref, je
ne pense qu’à m’en jeter sous la dalle, puis à arroser tout ça - Alors quand vient le temps de payer les comptes, c’est avec ce qu’il reste que l’on s’alimente - Faut pas se le cacher. On est périmé.
Si le film tarde à commencer, c’est qu’il y a encore des gens qui font la queue au comptoir pour se bourrer la face - Bon, vous aurez compris que je ne suis pas un vite – des fois, c’est gênant, mais on s’y habitue avec le temps - Les
leçons, c’est le lot de chacun. Essais et erreurs. Je saute, je me
plante. Je marche, je trébuche. Je rampe…j’ai l’air un peu con -
Nous brillons tous et c’est à nous de projeter notre lumière sur ce qui tourne autour de nous.
L’instant d’un message, j’aurai bercé mes illusions - Nous élisons des gestionnaires, ils ont la cote, ils sont fins, ils
sont bien dressés, alors qu’ils rapportent la balle quand des citoyens
idéalistes la lancent - L’argent n’a pas de couleurs, pas d’odeurs, peu ou pas de visions à long
terme, pas de sentiments. L’automate domestique parfait pour ceux et
celles qui ne vivent que pour et par lui - Difficile à avaler ?
Plus qu'on puisse l'imaginer...Toujours plus ! Sans les mains !
C’est alors que j’ai eu cette illumination : j’ai donné mon linge et
j’ai inventé un monde où nous serions mis à nu, où nous ne pourrions
plus nous cacher, derrière comme devant. Où le mensonge, la calomnie et
l’hypocrisie disparaîtraient d’eux-mêmes, ne sachant plus quoi couvrir - Mais notre bide a horreur du vide et de la monotonie.
Elle est là pour nous rappeller la prohibition, cette fameuse époque où la Loi s'est crue plus forte que la noce - Et elle pond dans un lit queen - ces bribes de la veille qui nous reviennent une à une…
Vous me suivez ? Moi non plus.
- Come on, boys ! Les régimes de retraites, ça coûte cher ! Z'étaient supposés de creuver cinq ans après, pas vingt-cinq !
« OK, c’est fini, on brûle les livres !»
« Retournez à vos maladies, vos déficiences, vos épidémies, bande de
ploucs bardés de diplômes ! Le quotidien de l’être humain, on s’en
charge ! »
Mes yeux réclamaient des mots. C’était insoutenable.
« T'étais pourtant bien parti...qu'est-ce qui s'est passé ? »
Les journées sont
longues, le travail est dur, la vie est chère et comme un pauvre taré, à
la lumière d’une chandelle qui en a vu d’autres, je confectionne mes
sandwichs en sifflotant - Qu'en toute inconscience, le solitaire dévore tout ce qu'on lui présente
afin de ficher le camp au plus vite de la place sans trop laisser de
miettes de honte - Ou si vite on en sort, si vite on retourne s'embarricader dans notre petite cour - attention chien méchant.
Les forts, eux, majestueux, se démènent dans tous les sens, n’arrêtent jamais – ils saisissent comme un steak l’instant présent - Moi qui croyait qu’être propriétaire d’une piaule, c’était atteindre le
haut du pavé, devenir quelqu’un, peut-être même avoir un chef personnel
dans sa cuisine toute chromée - Suffit de s’inquiéter un tantinet du sort du monde et d’avoir les poches pleines.
Et, à la fin, on constate que cuisiner, c’est aussi un jeu. Et qu’un enfant rigole toujours en nous - Bourré comme un indigné !
Vous êtes toujours là ? Moi, pas tout le temps - Je médite et je me brosse les dents après.
Merci énormément pour toutes ces visites et ces mots d'encouragement! Merci d'échanger avec nous sur l'alimentation et l'agriculture! Merci de sauter avec nous, sans poser de questions, dans nos folies!
Tout a commencé par l'idée d'une petite soeur qui a osé la partager à son grand frère. Leur passion de l'écriture et leur curiosité insatiable ont fait naître ce blogue.
Et l'aventure est loin d'être terminée...
Merci à Dominique alias Monsieur Jambon, ce grand collaborateur! Même si on est assez différents dans la vie, on réussit à mettre de l'eau dans notre vin (surtout toi) et à travailler ensemble. Des fois, tu m'énerves, mais souvent, tu me fais rire. Chose certaine, notre complicité est meilleure que celle entre les frères Gallagher, c'est déjà ça. :P
Merci à tous et joyeux anniversaire Tofu jambonien!
Quand j’étais toute petite, je
détestais le fast food. Partout où j’allais,
je ne voulais que manger la nourriture de ma grand-mère, mais il n’y en avait
jamais dans les restaurants.
À l’adolescence, j’ai découvert la
poutine. Malheur à moi!
Je mange super santé et tout et
tout, mais se retrouver en tête à tête avec une bonne poutine aux petites heures du matin après avoir
ingurgité trop de bières n’a pas son pareil. C’est l’extase!
Et là, j’entends : « Ouash,
de la poutine! C’est dégueulasse! C’est plein de gras! »
Effectivement, la poutine, ce n’est
pas très santé : « De façon générale, un format de 375 grammes (petite à
moyenne) compte environ 800 calories comprenant 45 g de gras, soit 63 %
de la valeur quotidienne recommandée (des gras de mauvaise qualité de
surcroît), 27 g de protéines (soit la quantité moyenne de ce que doit
apporter un repas), et 1550 mg de sodium (limite maximale quotidienne
recommandée de 2500). » (Le Soleil, 2012)
Mais je m’en fous! Et
comme le dit la nutritionniste Anne Deslauriers : « Comme pour tous les aliments “trop” (trop
salés, trop gras, trop caloriques... comme la poutine!), le mieux est d'en
manger à l'occasion, en prenant bien le temps d'en savourer chaque bouchée.
»
Pour moi, la poutine,
c’est un petit plaisir non coupable. Je n’aime pas beaucoup la sauce, mais j’aime
le fromage et les frites. Et comme je mange très peu de fromage à cause de mon
intolérance au lactose, j’en profite doublement (comme lorsque je colle mon
chat très fort même si j’y suis allergique).
Je ne suis pas la
seule à aimer la poutine au Québec, évidemment. Chaque Québécois a déjà eu à
faire face à une discussion du type « Où mange-t-on la meilleure poutine? »
où tout le monde y va de SA meilleure poutine au monde.
Moi, j’aime bien la
poutine de La Volière à Montmagny et je n’aime vraiment pas celle de Chez Ashton, ce
que je n’ai pas le droit de dire étant donné que j’habite à Québec. C’est comme
avec la radio, chut, pas de mauvais mots contre la radio.
Alors, où retrouve-t-on
la meilleure poutine au Québec? Et d’où vient-elle au juste, historiquement
parlant?
Visitez ce site :
Sur Poutine War, vous retrouverez
tous les endroits où l’on sert de la poutine au Québec, vous pourrez donner
votre opinion sur lesdites poutines, ajouter votre poutinerie préférée et
regarder des œuvres artistiques qui mettent en scène la poutine.
La poutine est-elle
originaire de Chicoutimi? De Sherbrooke? Drummondville? Gatineau? Warwick? Victo?
Guillaume Mansour, un bédéiste, vous raconte les origines de la poutine en
images... Allez visiter leur page facebook pour être au courant de tout ce qui s'y trame!
Mais la poutine ne se
retrouve pas seulement au Québec. On peut la retrouver dans presque toutes les
provinces canadiennes dans des adaptations plus ou moins réussies et il y a
même plusieurs restos en Amérique du Nord, en Europe et en Asie qui servent ce qui est considéré comme notre
mets national (!).
Si vous passez par Paris,
visitez The Moose, ce bar-restaurant où ils servent de la poutine pour 12 $
et de la Moosehead à 7 $!!! Pendant que vous y êtes, pour rentrer dans
votre argent, vous en profiterez pour regarder une game des Canadiens sur les écrans géants… Ah non, c’est vrai, il n’y
en a plus…
Finalement, je ne
peux pas finir cette chronique sans vous parler de… Bruno Banchet!!! Cet homme, je l’adore,
du moins par le biais de ses livres, ses aventures et ses niaiseries.
Un jour, j’irai
manger sa poutine à la « sauce de Brune » qu’il sert dans un petit
kiosque à Bangkok avec sa blonde Onnicha.
Bof fut un bœuf qui avait tout un avenir devant lui. Une fois abattu et dépecé, il allait voyager et se réincarner en pièces de viande. Il allait nourrir une telle famille avide de burgers. Il allait devenir aussi un gros steak de 25 piasses dans un chic resto tendance super chouette et calmer un tantinet l'appétit de monsieur ruminant sa nouvelle hausse d'impôts entre deux bouchées.
Il allait...et c'est tout ce qu'il voulait, dans sa caboche de bovidé, ce bon vieux Bof.
Mais ça ne s'est pas passé comme il l'avait prié. Son dieu Minotaure l'a abandonné en chemin. La bénédiction de son temple XL Foods était contaminée. Toutes ces pièces furent rappelées et promptement jetées.
Bof avait foiré.
Et il n'était pas le seul.
Un clin d’œil avant la livraison en pièces détachées
***
On me dit, je lis et ils chantent : nos gouvernements dépensent trop et on paie trop d'impôts.
Alors il faut couper. Où ? Partout. Comment ? N'importe, je m'en fiche. Ce qu'il faut, c'est annoncer qu'on coupe, faire pattes blanches, prendre notre outil de prédilection et frapper, cisailler, faire une tournée des tribunes et crier au besoin. Voilà. Des millions de moins par ci, d'autres millions de moins par là.
Ça fait du bien. Ça défoule.
Tiens, moins d'inspecteurs en alimentation. Moins de visites dans les usines de transformation.
Mais, voilà un certain E. Coli qui se ramène - Étienne, Éric ou Émile, c'est un personnage plutôt discret.
Alors, panique !
Réaction - on vide la section bœuf de l'épicerie et le réfrigérateur et le congélateur à la maison.
Gaspillage. Bof à la poubelle.
Bof !
Pourrions-nous prévenir ?
***
En plus de s'assurer d'une inspection rigoureuse de nos viandes, il faudrait peut-être les irradier, disent certains chercheurs.
Oui. L'irradiation.
Oui, manger des substances radioactives, peut-on penser.
Qu'en est-il vraiment ?
Le procédé permet d'éliminer efficacement les agents pathogènes, comme l'E. coli, la listeria et la salmonelle.
On connaît très bien les temps d'exposition qui n'affectent pas le goût ou la valeur nutritive, nous dit la professeure Monique Lacroix, de l'Institut nationale de la recherche scientifique (INRS).
Quarante autres pays le font. Au Canada, ce sont les farines, les pommes de terre, les oignons et les épices qui sont autorisés à l'irradiation.
Mais il y a aussi des critiques.
Ce qui nous vaudra une publication supplémentaire à ce sujet.
C'est
quoi Tofu en vrac? Un petit mélange de ce qui se passe autour de moi, de mes
réflexions en émergence et de niaiseries comme je les aime tant. C'est parti!
Enlève le
pâté!
Je suis
allée visiter le fameux site du McDo où il est maintenant possible de poser
toutes les questions que l’on désire. Les réponses, il fallait s’y attendre, ressemblent
drôlement à celles préfabriquées de nos politiciens à cassette.
On
touche à la question, on la contourne, on l’effleure, on dit n’importe quoi et
hop! Notre bouffe est santé, car on affiche les valeurs nutritionnelles, on
utilise des OGM, mais Santé Canada les approuve alors on ne fait que se
soumettre à leurs règles… Bon coup de marketing!
Puis
non, il n’y en aura plus de pizza au McDo! Pas de retour de Donald Pilon! Trop
long à cuire! Et l’antivomissure, sérieusement, il y a vraiment des gens qui
ont déjà cru à ça?
En tout
cas, McDo, qui n’offre plus de sandwich végétarien depuis un bon bout de temps,
trouve quand même des solutions géniales pour les gens qui n’ont pas envie de
manger de la viande.
Mmmm…
Un Big Mac pas de viande… Mmmm… Trois tranches de pain, un peu de salade et de
la sauce… Un délice!
Salle d’attente
et nourriture
Mon
fils suit des cours de gymnastique deux fois par semaine. Au-dessus du gymnase
où ils pratiquent, il y a des gradins qui permettent aux parents d’observer les
cours. Souvent, il y a de petits enfants plus jeunes qui attendent avec leurs
parents que le cours de l’aîné se termine.
Et que
font ces petits enfants? Ils mangent! Pour les occuper, les parents apportent
des boîtes à lunch et les font manger. Tout le temps! Des barres tendres, des
biscuits, des cochonneries!
Souvent,
l’enfant n’a rien demandé, mais comme il bouge un peu trop, on lui enfourne une
patte d’ours dans le gosier pour qu’il se calme.
Et c’est
pareil dans presque tous les endroits publics où il y a des familles.
C’est
moi ou c’est drôlement malsain d’intégrer ce genre de comportement dans la tête
d’un petit bambin?
C’est
correct d’attendre, de s’impatienter et de s’ennuyer dans la vie. Il me semble
qu’il y a d’autres solutions que de combler ces vides par la nourriture. Vous
imaginez le topo à l’âge adulte?
Un
livre, une bande dessinée, un petit jeu, des crayons pour dessiner… en
voulez-vous plus?
Tomber
dans les prunes
Comme
tous les Québécois, je suis allée aux pommes, cet automne. Mais comme c’est une
activité vraiment trop mainstream, j’ai
innové.
Je suis
allée aux pommes, aux prunes et aux poires!
Au Cap St-Ignace,
sur le chemin Bellevue, communément appelé la route des pommes (par ma mère, du
moins), j’ai découvert un verger super où l’on pouvait cueillir tous ces fruits
pour faire changement : le Verger Guimond.
Où se
trouve Cap St-Ignace? Près de Montmagny en allant vers le Bas-du-Fleuve, à
environ une heure de Québec.
Bref, j’ai
cueilli des poires et des prunes pour la première fois de ma vie et c’était
génial. La fille à l’accueil était super et elle nous expliquait plein de trucs
chouettes sur les fruits à cueillir.
Je sais
que nous n’avons pas été corrects et que nous avons cueilli quelques prunes
italiennes qui devaient rester dans l’arbre, ces fruits interdits… On s’en
excuse encore… mais elles étaient bonnes!
Je vous
conseille réellement ce verger avec vue sur le fleuve. Si vous vous y rendez,
vous découvrirez un nouveau petit coin de pays chaleureux et vous ne resterez
pas pris pendant des heures sur le pont de l’ile d’Orléans. En plus, les fruits
sont beaucoup moins dispendieux!
Ça vaut
la peine, des fois, de sortir du troupeau!
Et
juste à côté, il y a un dépanneur où ils vendent 400 sortes de bonbons, juste
comme ça.
Vous ne
savez pas quoi faire avec toutes ses pommes récoltées?
Faites
du beurre de pomme rapido!
Pelez
et coupez environ 10 pommes.
Mettez-les
dans un bol qui va au micro-ondes et recouvrez-les de 2/3 de tasse de sucre.
Cuisez au
micro-ondes pendant 17 minutes et brassez à mi-cuisson.
À la
fin, sortez le mélange du micro-ondes et ajoutez ½ tasse de beurre.
Passez
au pied-mélangeur et vous avez du beurre de pommes sans trop d’efforts!
Pour d'autres Tofu en vrac, consultez notre rubrique! Bonne fin de semaine! :)
Voilà. L'été est derrière nous, c'est un fait, mais hier 2 octobre il a fait demi-tour tout spécialement pour ma journée de congé. Alors on s'est donné rendez-vous sur mon balcon, comme d'hab, j'ai fait jouer sur ma table tournante un disque après l'autre et j'ai pris place sur ma chaise désignée, bière à la main, saluant les voisins, tapant du pied au rythme de la musique - le bonheur total.
Donc, je profite de l'occasion qui s'offre si gentiment à moi pour faire une petite rétrospective bière. Voici la régulière, le coup de circuit et la microbrasserie de l'été 2012.
La régulière
C'est la Griffon blonde de McAuslan. Elle a tout pour satisfaire quiconque quand le soleil plombe. Une belle petite amertume qui la distingue des autres blondes, un petit prix - 9,79 $ taxes incluses et une inspiration qui vient me chercher : brassée comme les bières des années 40 et 50, je pense aux bouteilles qui se vendaient 15 cents chacune, je pense à mon grand-père qui avait vingt ans à l'époque et qui allait en vider quelques unes après le travail pas loin de la traverse, à Lévis - je pense à Jack Kérouac et à son On the Road que je viens de lire pour la quatrième fois de ma vie mais pour la première fois en version originale - et je pense à Dean Moriarty, le héros intense de ce roman.
Bref, cette bière je vous l'offre, elle est typique et accessible à tous.
Le coup de circuit
Franchement, je n'attendais plus grand chose de Boréale. C'était devenu un choix au pire - quand l'offre du dépanneur de circonstance se limitait aux piètres Labatt et Molson de ce monde.
Mais là, BANG ! Par-dessus la clôture du champ centre, la IPA de Boréale vide les buts !
Bien équilibrée, houblonnée à souhait puis amère en finale comme ma langue sait apprécier. En plus, un prix qui la distingue des autres IPAs, habituellement pas données : 8,49 plus taxes.
Si vous ne l'avez pas encore essayé, demandez-vous : pourquoi pas ce soir ?
La micro de l'été
Comment mettre un petit village pittoresque des Cantons-de-l'Est sur la carte ? Y fonder une microbrasserie. C'est ce qui se passe à Dunham.
On retrouve les Dunham dans les dépanneurs spécialisés. Les brasseurs misent sur le contenu plutôt que sur le contenant, comme on peut le remarquer tout de go lorsque qu'on met la main sur la petite caisse beige et presque anonyme, si ce n'est d'une étiquette collée sur la boîte.
Et quel contenu ! Je ne suis jamais déçu. Ma préférée ? Ce judicieux métissage qu'est leur IPA belge.