mercredi 31 octobre 2012

Bouffe - Santé - Espoir ?


« Se tenir informé, que ce soit de l'actualité, des avancées de la science, des matchs de foot ou de tout autre sujet, cela demande un effort. La compréhension, ça se mérite. Certes, à un individu isolé, la tâche pourra sembler insurmontable. Mais, quand on appartient à une communauté solidaire, ce n'est pas infaisable. »

- Noam Chomsky, Pour une éducation humaniste

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Voici, bien humblement, ma suggestion horreur pour cette veillée de l'Halloween. Il s'agit du documentaire Le Monde selon Monsanto (2008), de Marie-Monique Robin, un classique du genre. 

Bien sûr, le film est basé sur des faits vécus, ce qui ajoute un je-ne-sais-quoi terrifiant. À voir s'il a passé sous votre radar, à revoir pour se rafraîchir la mémoire et à partager comme tout bon savoir.



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Synopsis : Marie-Monique multiplie les clics sur la Toile et nous transporte d'une entrevue à une autre, de Washington à New York, en passant par l'Inde et l'Amérique du Sud. Partout où elle va, elle rencontre des études falsifiées, des scientifiques limogés, des dirigeants qui jouent à la chaise musicale entre le CA de Monsanto et les postes-clés de la FDA des États-Unis, des règlements sanitaires faits sur mesure pour la multinationale, des scandales, des publicités mensongères - le tout défilant à un rythme infernal.



Notes : Les mythes du monstre Monsanto, leader mondial de la biotechnologie, sont déboulonnés un à un. Le film donne la parole aux anti-OGM, c'est évident, mais aussi aux acteurs principaux derrière les différentes dérèglementations qui ont favorisé la croissance de cette entreprise aux multiples tentacules.

Le masque Food - Health - Hope (le slogan de Monsanto) tombe et révèle une bête hideuse, prête à tout pour contrôler ce qui finira par aboutir...dans notre assiette.

Voici le film complet, disponible sur Youtube. Bon cinéma !


 


jeudi 25 octobre 2012

Ras le bol des interdits!!!


Cette semaine, on apprenait dans La Presse que des restaurants qui servent de la malbouffe allaient s’installer près de certaines écoles au sud de Montréal.

Rien de nouveau sous le soleil. Il y a déjà de nombreuses chaînes de fast food qui prolifèrent autour des écoles, « 42 % des écoles ont au moins un restaurant-minute à 500 mètres ou moins » (La Presse).

Les écoles veulent que les villes réglementent l’urbanisation et qu’elles interdisent l’implantation de ces restos à proximité des écoles. La malbouffe c’est mal, un jeune sur quatre souffre d’obésité au Québec.




Il y a quelque temps, les écoles ont dû retirer de leur cafétéria frites et compagnie. Les enfants n’y mangent plus, car ils n’aiment pas la nouvelle bouffe qu’on leur sert. Selon Sonia Lemieux, une enseignante en éthique citée dans le journal, en installant des commerces qui vendent du gras et du sucre près des écoles, on ne pense pas aux problèmes d’obésité qu’ils vont créer.

Ah ouais? C’est le McDo qui crée les problèmes d’obésité? C’est la faute au PFK s’il y a de plus en plus de gens qui souffrent de diabète? Eh bien…



Moi qui pensais qu’ici, sur Terre, on faisait des choix. Qu’on pouvait décider d’éduquer nos enfants selon certaines valeurs, qu’il était possible de se responsabiliser…

La vérité, c’est qu’on a retiré la nourriture malsaine des écoles pour entrer de force la bouffe santé comme si tout changement d’habitudes alimentaires allait de soi. On a mis un pansement sur le bobo pour se donner bonne conscience.

Mais on ne peut pas forcer les gens à bien manger en leur disant d’ouvrir grand et que c’est pour leur bien. Encore une fois, la base, c’est l’É-DU-CA-TION.

Bizarrement, le Ministère de l’Éducation a retiré ses cours de cuisine depuis belle lurette. On ne voulait pas en faire d’éducation alimentaire. Les cours d’économie familiale servaient à éduquer les jeunes et à les éveiller sur l’autonomie alimentaire, les choix santé et la découverte des saveurs. Je connais encore des gens qui cuisinent la recette de croustade aux pommes apprise en deuxième secondaire, c’est pour dire.

Greg Grossman, jeune chef qui avait son reality show de cuisine à 14 ans.

Oui, on est sollicités de partout en ce qui concerne la malbouffe. Mais c’est la même chose pour tout. On nous harcèle sans cesse pour dépenser le peu que nous gagnons. De la publicité partout, faut manger au resto souvent pour être branché, un iPhone 5 s.v.p., des meubles payables en 14 600 versements de vingt cennes pendant 45 ans…

Là aussi,  il faut faire des choix. Est-ce qu’on va se mettre à interdire tous les commerces à proximité des enfants sous prétexte qu’ils créent des problèmes d’endettement? J’en ai vraiment ras le bol des interdits.

Apprendre à bien manger, c’est comme apprendre à bien consommer. Je le répète, il faut un minimum d’éducation. Et ce qui est drôle dans ce dossier, c’est que le Ministère de l’Éducation a aussi retiré les cours d’économie dans les écoles…

Bannir le fast food près des écoles ne changera rien dans les habitudes alimentaires moches des enfants éduqués à dose de pogo, sandwich au jambon et Kraft Dinner.

Et vous pensez que ce sont seulement les pauvres qui mangent mal? Je vous suggère de passer un midi à l’école de mon fils située dans un milieu favorisé. Vous allez tomber en bas de votre chaise lorsque vous apercevrez la pyramide de repas congelés qui attendent d’être réchauffés à côté du micro-ondes.




Oui, l’école a un rôle à jouer pour toutes ces familles qui partent de loin, mais rien ne peut se faire sans les PARENTS.

Cuisinez avec vos enfants, souvent.

Montrez à vos enfants que ce n’est pas plus compliqué de se faire des biscuits maison que d’en acheter des déjà cuisinés à l’épicerie.

Expérimentez. Achetez des aliments nouveaux, des livres de recettes.

Partagez votre savoir. Invitez les grands-parents à venir cuisiner en famille. Échangez des trucs.

Faites de la cuisine un laboratoire!


Pas besoin d'avoir l'air de ça non plus, hein! On peut être moins fake, c'est correct aussi.

Manger une fois de temps en temps au McDo, ce n’est pas un crime. Boire de la bière et du vin non plus. Se goinfrer dans un cupcake décadent une fois de temps en temps peut facilement être synonyme de bonheur.

Il faut se responsabiliser une fois pour toutes.

Arrêtez de toujours vouloir des lois pour tout et bougez-vous les fesses!



Sources




mardi 23 octobre 2012

Les nourritures irradiées


Il y a deux semaines, j'y allais d'un message sur le boeuf contaminé. Dans la conclusion, j'effleurais le sujet de l'irradiation des aliments, qui n'est permise que dans quelques cas au Canada - les pommes de terre, les oignons, la farine, le blé et les épices.

Est-ce que l'irradiation des viandes est une solution afin de prévenir d'autres rappels du genre XL Foods à l'avenir ?

Des points de vue contradictoires se confrontent.

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Mais qu'est-ce au juste, que l'irradiation des aliments ?

Selon l'Agence canadienne d'inspection des aliments, « l'irradiation des aliments est une méthode qui consiste à exposer les aliments à un niveau contrôlé d'énergie dite ionisante. Trois différentes sources d'énergie peuvent être utilisées : les rayons gamma, les rayons X et les faisceaux d'électrons. »



Irradier les aliments, c'est prévenir l'intoxication alimentaire en diminuant le niveau des bactéries nocives, comme les E.coli et salmonelle de ce monde. C'est aussi ralentir la détérioration des aliments par la suppression des bactéries et ainsi donc augmenter la conservation de ceux-ci - les voyages peuvent difformer les aliments, dit l'adage.

Les aliments, emballés, sont disposés dans une capsule et envoyés dans un irradiateur - ô surprise ! Ils ne sont exposés aux dits rayons cités plus haut que pendant une trentième de seconde.



Monique Lacroix, une experte dans le domaine mondialement reconnue, professeure à l'INRS, défend l'irradiation alimentaire. Un court article sur la dame, ici.

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Bien sûr, il y a des critiques. Il est vrai que nous ne pouvons qu'admirer les liens étroits entre la dame et Énergie atomique Canada. Ou les mêmes relations entre l'Organisation mondiale de la santé (OMS) - qui encourage ouvertement la pratique de l'irradiation - et l'Agence internationale d'énergie atomique, qui a publié 19 des 29 rapports internationaux sur le sujet de l'irradiation alimentaire depuis 1962.

Faut-il céder le pas à la paranoïa ? Pas pour autant. Mais il faut prendre le temps d'écouter tous les partis. Comme celui-ci.

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Ce que j'en pense, après avoir lu un tantinet sur le sujet un après-midi durant ?

On me dit que 90% des contaminations se passent dans les cuisines, aliments irradiés ou non. C'est donc pendant la manipulation des aliments que le bas blesse. Chez nous comme au resto. 

Alors c'est dans l'équilibre entre la connaissance des bases et la confiance envers l'établissement de notre choix que se trouve un remède parmi tant d'autres à la prévention des intoxications alimentaires.

Pis acheter plus souvent local, ça aussi, ça peut aider...





mercredi 17 octobre 2012

Méditer en se brossant les dents...


 
Pour le premier anniversaire du blogue, je me suis amusé. J'ai relu mes textes depuis le début et j'ai choisi des phrases avec lesquelles je croyais pouvoir tirer encore quelque chose. J'ai ensuite tenté de structurer le tout dans des paragraphes puis d'en faire un texte continu. Voici le résultat : une visite-éclair dans l'univers jambonesque...

Afin que vous puissiez observer le travail, j'y fais alterner le caractère normal et l'italique.

Merci de prendre le temps de nous lire !

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La Terre vaut dans les 900 000 tomates - il faut que je la mange plus vite et ensuite beaucoup d'autres de ses consoeurs - Les plans demeurent ou prennent le bord, d’autres m’assaillent, mon ventre trépigne, bref, je ne pense qu’à m’en jeter sous la dalle, puis à arroser tout ça - Alors quand vient le temps de payer les comptes, c’est avec ce qu’il reste que l’on s’alimente -  Faut pas se le cacher. On est périmé.

Si le film tarde à commencer, c’est qu’il y a encore des gens qui font la queue au comptoir pour se bourrer la face -  Bon, vous aurez compris que je ne suis pas un vite – des fois, c’est gênant, mais on s’y habitue avec le temps - Les leçons, c’est le lot de chacun. Essais et erreurs. Je saute, je me plante. Je marche, je trébuche. Je rampe…j’ai l’air un peu con -

Nous brillons tous et c’est à nous de projeter notre lumière sur ce qui tourne autour de nous.



L’instant d’un message, j’aurai bercé mes illusions - Nous élisons des gestionnaires, ils ont la cote, ils sont fins, ils sont bien dressés, alors qu’ils rapportent la balle quand des citoyens idéalistes la lancent - L’argent n’a pas de couleurs, pas d’odeurs, peu ou pas de visions à long terme, pas de sentiments. L’automate domestique parfait pour ceux et celles qui ne vivent que pour et par lui -  Difficile à avaler ?

Plus qu'on puisse l'imaginer...Toujours plus ! Sans les mains !

C’est alors que j’ai eu cette illumination : j’ai donné mon linge et j’ai inventé un monde où nous serions mis à nu, où nous ne pourrions plus nous cacher, derrière comme devant. Où le mensonge, la calomnie et l’hypocrisie disparaîtraient d’eux-mêmes, ne sachant plus quoi couvrir - Mais notre bide a horreur du vide et de la monotonie.

Elle est là pour nous rappeller la prohibition, cette fameuse époque où la Loi s'est crue plus forte que la noce - Et elle pond dans un lit queen - ces bribes de la veille qui nous reviennent une à une…


Vous me suivez ? Moi non plus.

- Come on, boys ! Les régimes de retraites, ça coûte cher ! Z'étaient supposés de creuver cinq ans après, pas vingt-cinq !

  « OK, c’est fini, on brûle les livres !»

  « Retournez à vos maladies, vos déficiences, vos épidémies, bande de ploucs bardés de diplômes ! Le quotidien de l’être humain, on s’en charge ! »

  Mes yeux réclamaient des mots. C’était insoutenable.

  « T'étais pourtant bien parti...qu'est-ce qui s'est passé ? »

Les journées sont longues, le travail est dur, la vie est chère et comme un pauvre taré, à la lumière d’une chandelle qui en a vu d’autres, je confectionne mes sandwichs en sifflotant - Qu'en toute inconscience, le solitaire dévore tout ce qu'on lui présente afin de ficher le camp au plus vite de la place sans trop laisser de miettes de honte - Ou si vite on en sort, si vite on retourne s'embarricader dans notre petite cour - attention chien méchant.


Les forts, eux, majestueux, se démènent dans tous les sens, n’arrêtent jamais – ils saisissent comme un steak l’instant présent - Moi qui croyait qu’être propriétaire d’une piaule, c’était atteindre le haut du pavé, devenir quelqu’un, peut-être même avoir un chef personnel dans sa cuisine toute chromée - Suffit de s’inquiéter un tantinet du sort du monde et d’avoir les poches pleines.

Et, à la fin, on constate que cuisiner, c’est aussi un jeu. Et qu’un enfant rigole toujours en nous -  Bourré comme un indigné !

Vous êtes toujours là ? Moi, pas tout le temps - Je médite et je me brosse les dents après.








mardi 16 octobre 2012

Le blogue a un an!







Merci énormément pour toutes ces visites et ces mots d'encouragement! Merci d'échanger avec nous sur l'alimentation et l'agriculture! Merci de sauter avec nous, sans poser de questions, dans nos folies!

Tout a commencé par l'idée d'une petite soeur qui a osé la partager à son grand frère. Leur passion de l'écriture et leur curiosité insatiable ont fait naître ce blogue. 

Et l'aventure est loin d'être terminée...

Merci à Dominique alias Monsieur Jambon, ce grand collaborateur! Même si on est assez différents dans la vie, on réussit à mettre de l'eau dans notre vin (surtout toi) et à travailler ensemble. Des fois, tu m'énerves, mais souvent, tu me fais rire. Chose certaine, notre complicité est meilleure que celle entre les frères Gallagher, c'est déjà ça. :P

Merci à tous et joyeux anniversaire Tofu jambonien! 

Michèle xxx




vendredi 12 octobre 2012

La guerre de la poutine


Quand j’étais toute petite, je détestais le fast food. Partout où j’allais, je ne voulais que manger la nourriture de ma grand-mère, mais il n’y en avait jamais dans les restaurants.

À l’adolescence, j’ai découvert la poutine. Malheur à moi!

Je mange super santé et tout et tout, mais se retrouver en tête à tête avec une bonne poutine aux petites heures du matin après avoir ingurgité trop de bières n’a pas son pareil. C’est l’extase!


http://www.labanquise.com/poutine-international.php


Et là, j’entends : « Ouash, de la poutine! C’est dégueulasse! C’est plein de gras! »

Effectivement, la poutine, ce n’est pas très santé : « De façon générale, un format de 375 grammes (petite à moyenne) compte environ 800 calories comprenant 45 g de gras, soit 63 % de la valeur quotidienne recommandée (des gras de mauvaise qualité de surcroît), 27 g de protéines (soit la quantité moyenne de ce que doit apporter un repas), et 1550 mg de sodium (limite maximale quotidienne recommandée de 2500). » (Le Soleil, 2012)

Mais je m’en fous! Et comme le dit la nutritionniste Anne Deslauriers : « Comme pour tous les aliments “trop” (trop salés, trop gras, trop caloriques... comme la poutine!), le mieux est d'en manger à l'occasion, en prenant bien le temps d'en savourer chaque bouchée. »

Pour moi, la poutine, c’est un petit plaisir non coupable. Je n’aime pas beaucoup la sauce, mais j’aime le fromage et les frites. Et comme je mange très peu de fromage à cause de mon intolérance au lactose, j’en profite doublement (comme lorsque je colle mon chat très fort même si j’y suis allergique).




Je ne suis pas la seule à aimer la poutine au Québec, évidemment. Chaque Québécois a déjà eu à faire face à une discussion du type « Où mange-t-on la meilleure poutine? » où tout le monde y va de SA meilleure poutine au monde.

Moi, j’aime bien la poutine de La Volière à Montmagny et je n’aime vraiment pas celle de Chez Ashton, ce que je n’ai pas le droit de dire étant donné que j’habite à Québec. C’est comme avec la radio, chut, pas de mauvais mots contre la radio.

Alors, où retrouve-t-on la meilleure poutine au Québec? Et d’où vient-elle au juste, historiquement parlant?

Visitez ce site : 



Sur Poutine War, vous retrouverez tous les endroits où l’on sert de la poutine au Québec, vous pourrez donner votre opinion sur lesdites poutines, ajouter votre poutinerie préférée et regarder des œuvres artistiques qui mettent en scène la poutine. 

La poutine est-elle originaire de Chicoutimi? De Sherbrooke? Drummondville? Gatineau? Warwick? Victo? Guillaume Mansour, un bédéiste, vous raconte les origines de la poutine en images...

Allez visiter leur page facebook pour être au courant de tout ce qui s'y trame!

Mais la poutine ne se retrouve pas seulement au Québec. On peut la retrouver dans presque toutes les provinces canadiennes dans des adaptations plus ou moins réussies et il y a même plusieurs restos en Amérique du Nord, en Europe et en Asie qui servent ce qui est considéré comme notre mets national (!).

Si vous passez par Paris, visitez The Moose, ce bar-restaurant où ils servent de la poutine pour 12 $ et de la Moosehead à 7 $!!! Pendant que vous y êtes, pour rentrer dans votre argent, vous en profiterez pour regarder une game des Canadiens sur les écrans géants… Ah non, c’est vrai, il n’y en a plus…


http://www.mooseparis.com/fr/visite-bar-restaurant-canadien


Finalement, je ne peux pas finir cette chronique sans vous parler de… Bruno Banchet!!!

Cet homme, je l’adore, du moins par le biais de ses livres, ses aventures et ses niaiseries.

Un jour, j’irai manger sa poutine à la « sauce de Brune » qu’il sert dans un petit kiosque à Bangkok avec sa blonde Onnicha.



http://www.lapresse.ca/le-soleil/dossiers/sur-la-route-de-la-poutine/201208/14/01-4564825-de-la-poutine-en-plein-coeur-de-la-thailande.php


Un jour… un jour…

Bon, allez manger une bonne poutine et on n’en parle plus!



jeudi 11 octobre 2012

Pensées pour boeuf contaminé


Bof fut un bœuf qui avait tout un avenir devant lui. Une fois abattu et dépecé, il allait voyager et se réincarner en pièces de viande. Il allait nourrir une telle famille avide de burgers. Il allait devenir aussi un gros steak de 25 piasses dans un chic resto tendance super chouette et calmer un tantinet l'appétit de monsieur ruminant sa nouvelle hausse d'impôts entre deux bouchées. 

Il allait...et c'est tout ce qu'il voulait, dans sa caboche de bovidé, ce bon vieux Bof. 

Mais ça ne s'est pas passé comme il l'avait prié. Son dieu Minotaure l'a abandonné en chemin. La bénédiction de son temple XL Foods était contaminée. Toutes ces pièces furent rappelées et promptement jetées. 

Bof avait foiré.

Et il n'était pas le seul.

Un clin d’œil avant la livraison en pièces détachées

 ***


On me dit, je lis et ils chantent : nos gouvernements dépensent trop et on paie trop d'impôts. 

Alors il faut couper. Où ? Partout. Comment ? N'importe, je m'en fiche. Ce qu'il faut, c'est annoncer qu'on coupe, faire pattes blanches, prendre notre outil de prédilection et frapper, cisailler, faire une tournée des tribunes et crier au besoin. Voilà. Des millions de moins par ci, d'autres millions de moins par là. 

Ça fait du bien. Ça défoule.

Tiens, moins d'inspecteurs en alimentation. Moins de visites dans les usines de transformation.

Mais, voilà un certain E. Coli qui se ramène - Étienne, Éric ou Émile, c'est un personnage plutôt discret.

Alors, panique ! 

Réaction - on vide la section bœuf de l'épicerie et le réfrigérateur et le congélateur à la maison.

Gaspillage. Bof à la poubelle. 

Bof !

Pourrions-nous prévenir ?



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En plus de s'assurer d'une inspection rigoureuse de nos viandes, il faudrait peut-être les irradier, disent certains chercheurs.

Oui. L'irradiation. 

Oui, manger des substances radioactives, peut-on penser.

Qu'en est-il vraiment ?

Le procédé permet d'éliminer efficacement les agents pathogènes, comme l'E. coli, la listeria et la salmonelle. 

On connaît très bien les temps d'exposition qui n'affectent pas le goût ou la valeur nutritive, nous dit la professeure Monique Lacroix, de l'Institut nationale de la recherche scientifique (INRS). 

Quarante autres pays le font. Au Canada, ce sont les farines, les pommes de terre, les oignons et les épices qui sont autorisés à l'irradiation. 


Mais il y a aussi des critiques.

Ce qui nous vaudra une publication supplémentaire à ce sujet.

Source : Le Devoir, 10 octobre 2012, A7.










 
  

vendredi 5 octobre 2012

Tofu en vrac: encore Donald Pilon, des enfants bourrés aux pattes d'ours et un chat cinglé


C'est quoi Tofu en vrac? Un petit mélange de ce qui se passe autour de moi, de mes réflexions en émergence et de niaiseries comme je les aime tant. C'est parti!

Enlève le pâté!

Je suis allée visiter le fameux site du McDo où il est maintenant possible de poser toutes les questions que l’on désire. Les réponses, il fallait s’y attendre, ressemblent drôlement à celles préfabriquées de nos politiciens à cassette.

On touche à la question, on la contourne, on l’effleure, on dit n’importe quoi et hop! Notre bouffe est santé, car on affiche les valeurs nutritionnelles, on utilise des OGM, mais Santé Canada les approuve alors on ne fait que se soumettre à leurs règles… Bon coup de marketing!

Puis non, il n’y en aura plus de pizza au McDo! Pas de retour de Donald Pilon! Trop long à cuire! Et l’antivomissure, sérieusement, il y a vraiment des gens qui ont déjà cru à ça?

En tout cas, McDo, qui n’offre plus de sandwich végétarien depuis un bon bout de temps, trouve quand même des solutions géniales pour les gens qui n’ont pas envie de manger de la viande.




Mmmm… Un Big Mac pas de viande… Mmmm… Trois tranches de pain, un peu de salade et de la sauce… Un délice! 


Salle d’attente et nourriture

Mon fils suit des cours de gymnastique deux fois par semaine. Au-dessus du gymnase où ils pratiquent, il y a des gradins qui permettent aux parents d’observer les cours. Souvent, il y a de petits enfants plus jeunes qui attendent avec leurs parents que le cours de l’aîné se termine.

Et que font ces petits enfants? Ils mangent! Pour les occuper, les parents apportent des boîtes à lunch et les font manger. Tout le temps! Des barres tendres, des biscuits, des cochonneries!

Souvent, l’enfant n’a rien demandé, mais comme il bouge un peu trop, on lui enfourne une patte d’ours dans le gosier pour qu’il se calme.



Et c’est pareil dans presque tous les endroits publics où il y a des familles.

C’est moi ou c’est drôlement malsain d’intégrer ce genre de comportement dans la tête d’un petit bambin?

C’est correct d’attendre, de s’impatienter et de s’ennuyer dans la vie. Il me semble qu’il y a d’autres solutions que de combler ces vides par la nourriture. Vous imaginez le topo à l’âge adulte?

Un livre, une bande dessinée, un petit jeu, des crayons pour dessiner… en voulez-vous plus?


Tomber dans les prunes

Comme tous les Québécois, je suis allée aux pommes, cet automne. Mais comme c’est une activité vraiment trop mainstream, j’ai innové.

Je suis allée aux pommes, aux prunes et aux poires!

Au Cap St-Ignace, sur le chemin Bellevue, communément appelé la route des pommes (par ma mère, du moins), j’ai découvert un verger super où l’on pouvait cueillir tous ces fruits pour faire changement : le Verger Guimond.

Où se trouve Cap St-Ignace? Près de Montmagny en allant vers le Bas-du-Fleuve, à environ une heure de Québec.

Bref, j’ai cueilli des poires et des prunes pour la première fois de ma vie et c’était génial. La fille à l’accueil était super et elle nous expliquait plein de trucs chouettes sur les fruits à cueillir.


Photo prise sur leur page facebook


Je sais que nous n’avons pas été corrects et que nous avons cueilli quelques prunes italiennes qui devaient rester dans l’arbre, ces fruits interdits… On s’en excuse encore… mais elles étaient bonnes!

Je vous conseille réellement ce verger avec vue sur le fleuve. Si vous vous y rendez, vous découvrirez un nouveau petit coin de pays chaleureux et vous ne resterez pas pris pendant des heures sur le pont de l’ile d’Orléans. En plus, les fruits sont beaucoup moins dispendieux!

Ça vaut la peine, des fois, de sortir du troupeau!




Et juste à côté, il y a un dépanneur où ils vendent 400 sortes de bonbons, juste comme ça.



Vous ne savez pas quoi faire avec toutes ses pommes récoltées?




Faites du beurre de pomme rapido!

Pelez et coupez environ 10 pommes.

Mettez-les dans un bol qui va au micro-ondes et recouvrez-les de 2/3 de tasse de sucre.

Cuisez au micro-ondes pendant 17 minutes et brassez à mi-cuisson.

À la fin, sortez le mélange du micro-ondes et ajoutez ½ tasse de beurre.

Passez au pied-mélangeur et vous avez du beurre de pommes sans trop d’efforts!



Pour d'autres Tofu en vrac, consultez notre rubrique! Bonne fin de semaine! :)


mercredi 3 octobre 2012

Bières et Jambon : L'été du bon goût


Voilà. L'été est derrière nous, c'est un fait, mais hier 2 octobre il a fait demi-tour tout spécialement pour ma journée de congé. Alors on s'est donné rendez-vous sur mon balcon, comme d'hab, j'ai fait jouer sur ma table tournante un disque après l'autre et j'ai pris place sur ma chaise désignée, bière à la main, saluant les voisins, tapant du pied au rythme de la musique - le bonheur total. 


Donc, je profite de l'occasion qui s'offre si gentiment à moi pour faire une petite rétrospective bière. Voici la régulière, le coup de circuit et la microbrasserie de l'été 2012.

La régulière

C'est la Griffon blonde de McAuslan. Elle a tout pour satisfaire quiconque quand le soleil plombe. Une belle petite amertume qui la distingue des autres blondes, un petit prix - 9,79 $ taxes incluses et une inspiration qui vient me chercher : brassée comme les bières des années 40 et 50, je pense aux bouteilles qui se vendaient 15 cents chacune, je pense à mon grand-père qui avait vingt ans à l'époque et qui allait en vider quelques unes après le travail pas loin de la traverse, à Lévis - je pense à Jack Kérouac et à son On the Road que je viens de lire pour la quatrième fois de ma vie mais pour la première fois en version originale - et je pense à Dean Moriarty, le héros intense de ce roman.



Bref, cette bière je vous l'offre, elle est typique et accessible à tous.

Le coup de circuit

Franchement, je n'attendais plus grand chose de Boréale. C'était devenu un choix au pire - quand l'offre du dépanneur de circonstance se limitait aux piètres Labatt et Molson de ce monde.

Mais là, BANG ! Par-dessus la clôture du champ centre, la IPA de Boréale vide les buts !

Bien équilibrée, houblonnée à souhait puis amère en finale comme ma langue sait apprécier. En plus, un prix qui la distingue des autres IPAs, habituellement pas données : 8,49 plus taxes.



Si vous ne l'avez pas encore essayé, demandez-vous : pourquoi pas ce soir ?

La micro de l'été

Comment mettre un petit village pittoresque des Cantons-de-l'Est sur la carte ? Y fonder une microbrasserie. C'est ce qui se passe à Dunham.

On retrouve les Dunham dans les dépanneurs spécialisés. Les brasseurs misent sur le contenu plutôt que sur le contenant, comme on peut le remarquer tout de go lorsque qu'on met la main sur la petite caisse beige et presque anonyme, si ce n'est d'une étiquette collée sur la boîte.

Et quel contenu ! Je ne suis jamais déçu. Ma préférée ? Ce judicieux métissage qu'est leur IPA belge.

À partager, en apéro, entre amis.


Bref. C'est tout pour Bières et Jambon.

Merci d'avoir été là !

Prost !