Voilà. L'été est derrière nous, c'est un fait, mais hier 2 octobre il a fait demi-tour tout spécialement pour ma journée de congé. Alors on s'est donné rendez-vous sur mon balcon, comme d'hab, j'ai fait jouer sur ma table tournante un disque après l'autre et j'ai pris place sur ma chaise désignée, bière à la main, saluant les voisins, tapant du pied au rythme de la musique - le bonheur total.
Donc, je profite de l'occasion qui s'offre si gentiment à moi pour faire une petite rétrospective bière. Voici la régulière, le coup de circuit et la microbrasserie de l'été 2012.
La régulière
C'est la Griffon blonde de McAuslan. Elle a tout pour satisfaire quiconque quand le soleil plombe. Une belle petite amertume qui la distingue des autres blondes, un petit prix - 9,79 $ taxes incluses et une inspiration qui vient me chercher : brassée comme les bières des années 40 et 50, je pense aux bouteilles qui se vendaient 15 cents chacune, je pense à mon grand-père qui avait vingt ans à l'époque et qui allait en vider quelques unes après le travail pas loin de la traverse, à Lévis - je pense à Jack Kérouac et à son On the Road que je viens de lire pour la quatrième fois de ma vie mais pour la première fois en version originale - et je pense à Dean Moriarty, le héros intense de ce roman.
Bref, cette bière je vous l'offre, elle est typique et accessible à tous.
Le coup de circuit
Franchement, je n'attendais plus grand chose de Boréale. C'était devenu un choix au pire - quand l'offre du dépanneur de circonstance se limitait aux piètres Labatt et Molson de ce monde.
Mais là, BANG ! Par-dessus la clôture du champ centre, la IPA de Boréale vide les buts !
Bien équilibrée, houblonnée à souhait puis amère en finale comme ma langue sait apprécier. En plus, un prix qui la distingue des autres IPAs, habituellement pas données : 8,49 plus taxes.
Si vous ne l'avez pas encore essayé, demandez-vous : pourquoi pas ce soir ?
La micro de l'été
Comment mettre un petit village pittoresque des Cantons-de-l'Est sur la carte ? Y fonder une microbrasserie. C'est ce qui se passe à Dunham.
On retrouve les Dunham dans les dépanneurs spécialisés. Les brasseurs misent sur le contenu plutôt que sur le contenant, comme on peut le remarquer tout de go lorsque qu'on met la main sur la petite caisse beige et presque anonyme, si ce n'est d'une étiquette collée sur la boîte.
Et quel contenu ! Je ne suis jamais déçu. Ma préférée ? Ce judicieux métissage qu'est leur IPA belge.
À partager, en apéro, entre amis.
Bref. C'est tout pour Bières et Jambon.
Merci d'avoir été là !
Prost !