Quand j’étais toute petite, je
détestais le fast food. Partout où j’allais,
je ne voulais que manger la nourriture de ma grand-mère, mais il n’y en avait
jamais dans les restaurants.
À l’adolescence, j’ai découvert la
poutine. Malheur à moi!
Je mange super santé et tout et
tout, mais se retrouver en tête à tête avec une bonne poutine aux petites heures du matin après avoir
ingurgité trop de bières n’a pas son pareil. C’est l’extase!
http://www.labanquise.com/poutine-international.php |
Et là, j’entends : « Ouash,
de la poutine! C’est dégueulasse! C’est plein de gras! »
Effectivement, la poutine, ce n’est
pas très santé : « De façon générale, un format de 375 grammes (petite à
moyenne) compte environ 800 calories comprenant 45 g de gras, soit 63 %
de la valeur quotidienne recommandée (des gras de mauvaise qualité de
surcroît), 27 g de protéines (soit la quantité moyenne de ce que doit
apporter un repas), et 1550 mg de sodium (limite maximale quotidienne
recommandée de 2500). » (Le Soleil, 2012)
Mais je m’en fous! Et
comme le dit la nutritionniste Anne Deslauriers : « Comme pour tous les aliments “trop” (trop
salés, trop gras, trop caloriques... comme la poutine!), le mieux est d'en
manger à l'occasion, en prenant bien le temps d'en savourer chaque bouchée.
»
Pour moi, la poutine,
c’est un petit plaisir non coupable. Je n’aime pas beaucoup la sauce, mais j’aime
le fromage et les frites. Et comme je mange très peu de fromage à cause de mon
intolérance au lactose, j’en profite doublement (comme lorsque je colle mon
chat très fort même si j’y suis allergique).
Je ne suis pas la
seule à aimer la poutine au Québec, évidemment. Chaque Québécois a déjà eu à
faire face à une discussion du type « Où mange-t-on la meilleure poutine? »
où tout le monde y va de SA meilleure poutine au monde.
Moi, j’aime bien la
poutine de La Volière à Montmagny et je n’aime vraiment pas celle de Chez Ashton, ce
que je n’ai pas le droit de dire étant donné que j’habite à Québec. C’est comme
avec la radio, chut, pas de mauvais mots contre la radio.
Alors, où retrouve-t-on
la meilleure poutine au Québec? Et d’où vient-elle au juste, historiquement
parlant?
Visitez ce site :
Sur Poutine War, vous retrouverez
tous les endroits où l’on sert de la poutine au Québec, vous pourrez donner
votre opinion sur lesdites poutines, ajouter votre poutinerie préférée et
regarder des œuvres artistiques qui mettent en scène la poutine.
Allez visiter leur page facebook pour être au courant de tout ce qui s'y trame!
Mais la poutine ne se
retrouve pas seulement au Québec. On peut la retrouver dans presque toutes les
provinces canadiennes dans des adaptations plus ou moins réussies et il y a
même plusieurs restos en Amérique du Nord, en Europe et en Asie qui servent ce qui est considéré comme notre
mets national (!).
Si vous passez par Paris,
visitez The Moose, ce bar-restaurant où ils servent de la poutine pour 12 $
et de la Moosehead à 7 $!!! Pendant que vous y êtes, pour rentrer dans
votre argent, vous en profiterez pour regarder une game des Canadiens sur les écrans géants… Ah non, c’est vrai, il n’y
en a plus…
http://www.mooseparis.com/fr/visite-bar-restaurant-canadien |
Finalement, je ne
peux pas finir cette chronique sans vous parler de… Bruno Banchet!!!
Cet homme, je l’adore, du moins par le biais de ses livres, ses aventures et ses niaiseries.
Cet homme, je l’adore, du moins par le biais de ses livres, ses aventures et ses niaiseries.
Un jour, j’irai
manger sa poutine à la « sauce de Brune » qu’il sert dans un petit
kiosque à Bangkok avec sa blonde Onnicha.
Un jour… un jour…
http://www.lapresse.ca/le-soleil/dossiers/sur-la-route-de-la-poutine/201208/14/01-4564825-de-la-poutine-en-plein-coeur-de-la-thailande.php |
Un jour… un jour…
Bon, allez manger une
bonne poutine et on n’en parle plus!