vendredi 12 octobre 2012

La guerre de la poutine


Quand j’étais toute petite, je détestais le fast food. Partout où j’allais, je ne voulais que manger la nourriture de ma grand-mère, mais il n’y en avait jamais dans les restaurants.

À l’adolescence, j’ai découvert la poutine. Malheur à moi!

Je mange super santé et tout et tout, mais se retrouver en tête à tête avec une bonne poutine aux petites heures du matin après avoir ingurgité trop de bières n’a pas son pareil. C’est l’extase!


http://www.labanquise.com/poutine-international.php


Et là, j’entends : « Ouash, de la poutine! C’est dégueulasse! C’est plein de gras! »

Effectivement, la poutine, ce n’est pas très santé : « De façon générale, un format de 375 grammes (petite à moyenne) compte environ 800 calories comprenant 45 g de gras, soit 63 % de la valeur quotidienne recommandée (des gras de mauvaise qualité de surcroît), 27 g de protéines (soit la quantité moyenne de ce que doit apporter un repas), et 1550 mg de sodium (limite maximale quotidienne recommandée de 2500). » (Le Soleil, 2012)

Mais je m’en fous! Et comme le dit la nutritionniste Anne Deslauriers : « Comme pour tous les aliments “trop” (trop salés, trop gras, trop caloriques... comme la poutine!), le mieux est d'en manger à l'occasion, en prenant bien le temps d'en savourer chaque bouchée. »

Pour moi, la poutine, c’est un petit plaisir non coupable. Je n’aime pas beaucoup la sauce, mais j’aime le fromage et les frites. Et comme je mange très peu de fromage à cause de mon intolérance au lactose, j’en profite doublement (comme lorsque je colle mon chat très fort même si j’y suis allergique).




Je ne suis pas la seule à aimer la poutine au Québec, évidemment. Chaque Québécois a déjà eu à faire face à une discussion du type « Où mange-t-on la meilleure poutine? » où tout le monde y va de SA meilleure poutine au monde.

Moi, j’aime bien la poutine de La Volière à Montmagny et je n’aime vraiment pas celle de Chez Ashton, ce que je n’ai pas le droit de dire étant donné que j’habite à Québec. C’est comme avec la radio, chut, pas de mauvais mots contre la radio.

Alors, où retrouve-t-on la meilleure poutine au Québec? Et d’où vient-elle au juste, historiquement parlant?

Visitez ce site : 



Sur Poutine War, vous retrouverez tous les endroits où l’on sert de la poutine au Québec, vous pourrez donner votre opinion sur lesdites poutines, ajouter votre poutinerie préférée et regarder des œuvres artistiques qui mettent en scène la poutine. 

La poutine est-elle originaire de Chicoutimi? De Sherbrooke? Drummondville? Gatineau? Warwick? Victo? Guillaume Mansour, un bédéiste, vous raconte les origines de la poutine en images...

Allez visiter leur page facebook pour être au courant de tout ce qui s'y trame!

Mais la poutine ne se retrouve pas seulement au Québec. On peut la retrouver dans presque toutes les provinces canadiennes dans des adaptations plus ou moins réussies et il y a même plusieurs restos en Amérique du Nord, en Europe et en Asie qui servent ce qui est considéré comme notre mets national (!).

Si vous passez par Paris, visitez The Moose, ce bar-restaurant où ils servent de la poutine pour 12 $ et de la Moosehead à 7 $!!! Pendant que vous y êtes, pour rentrer dans votre argent, vous en profiterez pour regarder une game des Canadiens sur les écrans géants… Ah non, c’est vrai, il n’y en a plus…


http://www.mooseparis.com/fr/visite-bar-restaurant-canadien


Finalement, je ne peux pas finir cette chronique sans vous parler de… Bruno Banchet!!!

Cet homme, je l’adore, du moins par le biais de ses livres, ses aventures et ses niaiseries.

Un jour, j’irai manger sa poutine à la « sauce de Brune » qu’il sert dans un petit kiosque à Bangkok avec sa blonde Onnicha.



http://www.lapresse.ca/le-soleil/dossiers/sur-la-route-de-la-poutine/201208/14/01-4564825-de-la-poutine-en-plein-coeur-de-la-thailande.php


Un jour… un jour…

Bon, allez manger une bonne poutine et on n’en parle plus!