mercredi 30 janvier 2013

Au tournoi de hockey pee-wee, j'ai mangé...



Dimanche dernier, j'ai passé la journée à l'aréna de Montmagny, dans le cadre du tournoi de hockey pee-wee.



J'y étais pour l'hommage posthume donné à mon grand-père Georges, fondateur du tournoi. Et aussi pour remettre à l'équipe gagnante de la classe B le trophée à son nom, en son honneur.

À droite, l'équipe championne et le fameux trophée.


Déjà dans les estrades à 8h, il a bien fallu que je me ravitaille d'un déjeuner et d'un dîner, entre les périodes. Si je n'avais aucune attente par rapport à ce que j'allais manger - j'ai fréquenté les arénas de ma région de l'âge de huit à seize ans - je ne me doutais pas qu'un flot de souvenirs allait me submerger...

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Quand je jouais, j'avais un grand supporteur - et aussi un agent - l'homme cité plus haut. Après la partie, lorsque nous étions à l'extérieur, il m'attendait à la sortie des vestiaires, prêt à casser la croûte et à m'offrir ma poutine d'après-match. Ou sinon, on allait au fast-food le plus proche.



J'étais vidé, j'avais faim - puis j'étais repu, j'étais comblé. On passait un moment fort ensemble, où l'on discutait de la partie, où il me prodiguait des conseils pour améliorer mon jeu - où l'on riait, où le temps s'arrêtait presque.

C'était tout cela qui tournait autour de ma tête alors que je regardais ces jeunes joueurs pratiquer leur sport favori. 

Et lorsque je piquais à coups de fourchette de plastique dans la bouffe de la cafétéria de l'aréna...

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Au menu, il y a bien sûr le hot-dog, le burger, la poutine, les frites, le pogo - au déjeuner : les oeufs, les tranches de bacon, la saucisse et les tites patates rissolées.

Les charmes des frites de la poutine - ou pas assez blanchies, ou pas assez cuites. Le fromage qui ne fait plus couic. Ce que l'on ne remarque pas enfant et ce que l'on mange quand même adulte - puisque chaque bouchée nous rappelle quelque chose.

Il y a beaucoup de mémoires vives dans la bouffe d'aréna - c'est ce qui fait son succès, c'est ce qui fait que ce sont des habitudes difficiles à peaufiner.

Drôle de couple que le sport et la nourriture ! Remarquez les restos où les écrans géants abondent, ce que vous mangez lorsque vous regarder le CH à la télé, les restaurants commanditaires d'évènements sportifs ou les traditions alimentaires liées au Super Bowl...



D'un côté, les athlètes qui doivent maintenir de sains régimes pour performer au plus haut niveau. De l'autre, les partisans qui se paient la traite de toutes les mignonnes cochonneries possibles ou inimaginables.

En fait, c'est une relation parfaite. Une relation équilibrée !

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Mais si certaines choses demeurent, d'autres peuvent changer. À preuve quelques arénas du Québec qui commencent à offrir un menu un peu plus varié - de quoi bousculer les vieilles manies ou tout simplement offrir mieux.

De la soupe du jour, des salades, des wraps, des pâtes, des tacos et des pizzas santé - il n'y avait rien de cela quand je jouais !

OK, pas sûr que dans le temps j'aurais trippé devant ma salade d'après-match ! 

Mais, qui sait, aujourd'hui, une fois bien informée. On prenait tellement la game au sérieux, à l'âge pee-wee, qu'on aurait peut-être fait n'importe quel sacrifice pour être meilleur !

D'ailleurs, avant le match, dans mon cas, c'était un repas léger et bien souvent des pâtes - parce qu'on nous disait que c'était ce qu'il fallait faire. Mais personne ne nous disait que c'était aussi important après !

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On se quitte sur un petit reportage à ce sujet de l'émission L'épicerie de Radio-Canada.

« Bonne chance aux deux équipes et bon match ! »