Elles ne demandent qu'un tout petit peu plus d'attention pour s'épanouir, prendre en confiance et se mettre à voler, autour de nous.
Ce sont de petites idées qui, à maturité, en feront naître d'autres et les printemps se succèderont sans cesse, à l'année.
Il n'y aura plus de stagnation, de sur-place, de one side vision - de « si tu penses pas comme nous autres, t'es qu'un paria, qu'un hors-la-loi, qu'un vaurien, qu'une crapule - et j'en passe - du fiel, du venin, j'en ai à revendre, t'en veux-tu ? »
Importante place sera faite aux discussions, aux divergences, aux diversités.
Un et un et un...font tous !
***
C'est d'abord dans Bellechasse que je vous invite. Une belle initiative s'y prépare : une coopérative soutenant la création d'un pub qui brassera ses propres bières, qui seront baptisées en l'honneur des municipalités environnantes.
Le pied à terre est à Buckland. Je connais bien ce petit village, y étant allé à quelques reprises - les parents de mon ami d'enfance y ont une maison.
Le nom : Pub de la Contrée.
Le projet, actuellement à l'étude au sein de la CLD de Bellechasse, pourrait voir le jour dès cet été.
L'occasion est belle pour les gens de la région. Ils pourront devenir membres de la coopérative, qui réunira citoyens, travailleurs et producteurs.
La part sociale est de 20$ et on invite les futurs membres à se procurer un bock personnalisé au coût de 80$.
Voilà un bel exemple du comment s'approprier sa communauté - un modèle parmi d'autres à souhaiter, à exporter, chez vous, dans votre quartier, votre petite ville ou village.
Les détails de cette belle nouvelle, ici.
***
C'était une (longue) publicité de nos voisins du Sud, consacrée aux amateurs de microbrasseries et aux passionnées buveurs qu'elles peuvent engendrées.
Peut-être est-il aussi le temps pour nos microbrasseurs de s'unir et de faire de même, dans une version écourtée - tiens, quelques capsules de trente secondes, par exemple. Mais quelque chose de plus dynamique - avec une musique plus entraînante, mettons - où ils pourront démontrer leur savoir-faire et leur implication directe dans leurs communautés respectives.
Car nous ne sommes jamais à l'abri de la parodie...
***
Restons dans le domaine de l'alcool - c'est un peu un message de transition aujourd'hui, entre les idées qui volent et la boisson qui nous fait tituber.
Article à souligner de Marie-Claude Lortie, dans La Presse.
Il y est question de la place de choix qu'occupe la SAQ dans son milieu de vie.
Ou comment des décisions administratives peuvent avoir des répercussions sur celui-ci.
La SAQ qui ferme une succursale dans un quartier, ou qui enlève un permis d'alcool dans une petite épicerie d'un village, et qui ouvre des SAQ Dépôt en banlieue ou donne le permis en question à un gros supermarché.
Ça et les liens qu'on peut établir avec l'étalement urbain, l'accessibilité déficiente et les transports en commun.
De quoi s'interroger sur le monopole de celle-ci (sans tout chambarder, mais se questionner sur sa diversité et sa proximité, entre autres) et sur ses missions (qui ne concordent pas toujours vraiment avec celles de l'État - ou nous, les propriétaires).
***
Ceci n'était pas un Bières et Jambon mais le fruit de différentes références d'amies sur les réseaux sociaux - par lesquelles je me laisse influencer, à tâtons, puisque ma tite tête se veut aussi un carrefour où il fait bon se retrouver et partager nos découvertes, nos points de vue, nos visions...
Merci à vous, complices !