Je ne sais plus qui a dit ça, l'autre jour. On préparait la soupe, on goûtait à tour de rôle pis on commentait. Un peu plus de sel, un peu plus de poivre ou un peu plus des deux, c'était chacun selon.
« Plus de poivre, Jambon ? Tu manques d'affection ? »
J'en sais rien, mais je me trouve un peu gras. Je regarde autour, pis c'est pas dans ce constat-là que je me sens le plus seul au monde, mettons.
J'ai lu un article sur une étude coréenne, qui dit grosso modo que la piperine, le composant piquant du poivre noir, s'attaquait aussi à la formation de cellules graisseuses dans le corps humain. Je me suis dit que ça me/nous ferait pas de tort - plus d'affection aussi, d'ailleurs.
Ça disait même que c'était une arme contre les manifestants obèses.
Heu...contre l'obésité, je veux dire...
Heu...désolé de confondre les nouvelles qui se bousculent à chaque phrase dans ma tite-tête.
Tu sais, on utilise le poivre noir depuis des siècles en médecine orientale ; contre les douleurs, les inflammations ou les gens qui ne veulent pas suivre le régime en place. (Tu vois, ça me reprend.)
Ce n'est pas une blague même si je déconne. Le secret d'un excellent repas, c'est l'assaisonnement.
Alors, qu'est-ce qu'on mange ce soir pour souper ? |
Alors un peu plus de poivre - ou de curcuma, ou de cannelle, ou de paprika, selon vos goûts - ils ont des propriétés similaires - et voilà une manifestation épicée prête à tenir farouchement ses positions face aux conséquences néfastes des escouades grasses.
Heu...
La nouvelle est ici.