Une recherche – orchestrée par le Département américain de l’Urbanisation et publiée la semaine passée dans le New England Journal of Medicine - démontre que notre santé alimentaire serait aussi liée à l’environnement dans lequel nous vivons et à l’influence de notre entourage.
Pendant une dizaine d’années, des chercheurs ont suivi à la trace des résidants à faibles revenus de cinq grandes villes américaines. Ils ont pu constater qu’une personne - qui passait d’un milieu pauvre à un autre où la qualité de vie est meilleure – avait moins de chances d'avoir des problèmes liés à l’obésité ou au diabète et qu'elle possédait en général un mode de vie plus sain.
Un cardiologue de la Yale School of Medicine, qui n’a pas été impliqué dans la recherche, résume ainsi : "Your health is not just what happens to you, but is influenced by all of those around you and the environment."
On pense utiliser les données de cette étude dans le but de revitaliser certains quartiers ciblés des grands centres.
(Source : Globe and Mail, 21 octobre 2011, dans la rubrique Social Studies de Michael Kesterton)
Je ne sais pas pourquoi, mais c'est la première idée que j'ai eue - tardivement, car ceci est un rafraîchissement - pour illustrer cette nouvelle. Disons, pour la forme, que le Albert Français et Fat Albert n'ont pas changé de voisinage. Bill Cosby, lui, oui.