Depuis quelques semaines, chacun peut avoir son idée, son opinion ou sa vision par rapport à ce qui se passe dans le domaine de l'éducation au Québec.
La grève étudiante joue à fond dans les médias. C'est le hit de l'heure. Et les lignes éditoriales des différents quotidiens nous le présente chacune à sa façon.
Et on insiste pas mal sur l'aspect économique. On se lance des chiffres par la tête. Ces derniers ne flottent pas mais prennent le fond. Ça s'accumule et puis ça déborde.
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Je ne suis pas surpris qu'on s'acharne sur les chiffres. Ils sont faciles d'approche, en moyenne ils ont de la classe, quiconque sait compter jusqu'à trois peut ajouter quelques zéros et se laisser impressionner.
Mais ils nous font croupir dans l'inaction.
- C'est trop ! se scandalisent-ils.
- C'est pas assez ! scandent-ils.
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Ça déborde et ça ne bouge pas. Mais ça grouille.
Ça grouille parce que ça pense.
Ça pense à aujourd'hui et à demain.
Nous avons besoin, comme société, des efforts de tous et chacun. Tout simplement pour prospérer, comme groupe. Tout simplement pour que chacun puisse, de par son plein potentiel, s'accomplir et partager ses connaissances, ses savoirs et ses passions.
L'éducation, ce n'est pas une business.
À la limite, c'est un organisme à but non lucratif.
Une coopérative, si vous voulez...
Une coopérative où on ne peut pas se permettre de se priver d'un membre important juste parce qu'il ne peut pas se payer un renouvellement.
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Isolons le sujet de ce blogue, l'alimentation :
Nous avons besoin de gens instruits et compétents ;
- De vétérinaires auprès des animaux qui finiront par se retrouver dans notre assiette ou dans celle du voisin.
- De chercheurs pour nous informer des nouvelles découvertes.
- D'entrepreneurs audacieux et à l'affut des plus récentes technologies.
- De communicateurs qui diffusent des informations variées et critiques.
- De passionnés de leur domaine d'étude qui ne nous prenent pas pour des demeurés ou des automates.
- Même de caissiers qui peuvent vraiment nous conseiller.
- ETC.
ET ces personnes peuvent provenir de partout, du bas jusqu'au haut de l'échelle.
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Alors pourquoi, au nom du dollar, vouloir scier celles du bas ?