Monsieur Jambon n’est pas un vite – des fois. Il n’est pas gêné non plus : dire que sa découverte de la semaine, c’est le lait biologique, c’est accuser des années de retard. On dirait qu’il arrive en ville, qu’il est né de la dernière bordée ou qu’il sort des boules à mites.
Ce n’est pas son seul défaut : il parle un peu trop souvent de lui à la troisième personne.
Cela dit, je – il – vous propose une petite visite guidée dans le monde du lait bio.
Au-delà
de la combine « nous raffolons du lait comme nul autre » - ah ouais ?
-, Natrel nous offre son lait bio en format de un, deux et quatre
litres. C’est celui que j’ai bu, le 2%. Une nette différence avec le
lait ordinaire.
- Comme l’autre, le Lactantia est offert uniquement au Québec et en
Ontario. La pinte est peut-être affreuse, mais ils disent que le contenu
est « bien plus que du lait biologique, car son goût est plus pur et
plus crémeux ». Le lait bio représente 1% des ventes au Québec, il faut
bien pousser un peu…
- Liberté vend même de petits formats individuels – 236 ml. Sur le site,
on insiste beaucoup sur le fait que le lait est « exempt d’engrais
chimiques, de pesticides et d’herbicides ». Et le contenant est
entièrement recyclable !
- J’ai un préjugé favorable pour les petites entreprises régionales. Nutrinor favorise la transformation locale du lait bio produit par
treize fermes du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Fait intéressant, on peut
retracer l’endroit d’où vient le lait sur la pinte, du moment de la
traite à l’embouteillage, en passant par la cueillette à la ferme. Belle
initiative.
- Plus frais que ça, tu tètes à même le pie – perspective pas très excitante, c’est une vache quand même, pas une femme – excusez-la. La ferme Groleau, située dans les Cantons-de-l’Est, offre un lait qui se conserve deux semaines seulement après conservation et de trois à cinq jours après ouverture. Nul besoin de dire qu’il est préférable d’être sur place. À visiter, si vous passez dans le coin…
En terminant, vous pouvez aller sur le site de Québec Vrai pour en
savoir davantage sur les règles sévères qui régissent la production du
lait biologique.
- Et Cassandre, une très belle vache, qui avait gambadé toute la journée
dans un champ, philosophant sur ce qui se trouve au-dessus des nuages –
ou en deçà des délectables brindilles, rentrait peinarde et joyeuse à la
ferme, où l’attendait Gaston, celui qu’elle surnommait « l’homme à la
chaudière argentée »… (Extrait du roman « Les vaches de ma vie », v.f.
de Life is a bitch par Don Boylau – c’est qui celui-là ?)