mercredi 4 janvier 2012

Tu dis que tu veux une révolution...





L’idée de ce blogue, c’est celle du Docteure Tofu – elle n’avait pas encore hérité de cette personnification, c’était début septembre, on a fait une petite réunion, on s’est donné six semaines avant de lancer le projet, je souhaitais une date symbolique et nous avons trouvé – journée mondiale de l’alimentation – le titre s’est proposé de lui-même sans crier gare et nous voilà quatre mois plus tard – et je suis Gros Jambon comme devant.

Notre première publication – qui est aussi notre « Pourquoi » - se terminait avec ce clin d’œil au mouvement Occupy – « Occupons notre Jardin ».

Sans le savoir, au même moment, à New York, était lancé un autre blogue, par l’entremise de Kristin Wartman, nutritionniste et journaliste, Occupy Big Food – ou en français « Occupons Gros Jambon ». (Traduction libre !)

J’ai dû faire sa découverte fin novembre et je l’ai partagé aussitôt avec Tofu. Et si j’en parle seulement aujourd’hui, c’est que je voulais simplement regarder tout cela évoluer – ce blogue comme celui-ci, que vous lisez en vous demandant « où est-ce qu’il s’en va avec cette introduction qui n’en finit plus ? ».

La réponse : vers trois astérisques.

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Occupy Big Food s’en prend – avec aplomb et vigueur – aux grosses compagnies de l’alimentation, qui contrôlent pas mal ce que les Ricains mangent et par la bande ce que nous mangeons aussi – quelques lettres : ALENA.

C’est à la fois passionnant et consternant de lire les messages signés, pour la plupart, par Wartman. Passionnant pour toutes ces informations qui nous permettent de dessiner un portrait de la situation. Consternant parce que le portrait en question est pire que ce qu’on peut imaginer.

Allez y faire un tour. Le lien est ici.

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Il est certain que je vais m’inspirer de ce qui se trame là-bas dans de prochains articles – les sujets pleuvent et j’aime me promener sous la pluie. Une bonne douche met les idées en place.

Le système actuel de cueillettes et de distributions de ce que nous consommons mérite une véritable révolution.

Et la révolution commence par ce que nous pouvons faire pour nous et pour notre communauté.

De l’industrie qui nous impose ses volontés – soit en enrichir les quelques-uns au détriment de nos chers bides – nous devons libérer nos esprits.