Une vieille nouvelle, datée de fin septembre. Une étude du groupe Tout le monde à table - une initiative d’Extenso (Université de Montréal) – qui concerne les comportements alimentaires des familles québécoises. Quelques 32 000 réponses dans 79 villes du Québec.
En général, les chiffres, on peut les tourner de tous les côtés, les faire parler, ils peuvent faire des courbettes sur demande ou faire les yeux doux. Mais bien souvent – une fois décortiqués – ils sont révélateurs.
44 % des parents ne savent pas, à 17 h, trois jours sur sept, ce qu’ils mangeront pour souper. Si ce n’est pas de l’improvisation, ça. Ça peut donner de merveilleux résultats, comme ça peut donner du n’importe quoi – ou une visite au restaurant, ou une livraison – vite, sortons la carte de crédit !
C’est bien sûr le manque de temps qui est le principal obstacle à manger sainement, chez 35 % des parents. Et pour 21 % d’entre eux, le dit manque de temps fait partie du scénario de préparation du repas – courons, ces petits chérubins ont faim, Constance est sur le bord de perdre connaissance, non Louis, pas la jarre à biscuits !
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- De quoi tu parles, le célibataire ? Tu ne sais pas c’est quoi, avoir des enfants !
- Mais j’ai déjà eu une famille, j’ai déjà été enfant !
- C’était dans les années 80…
- Ah ! Le bon vieux temps !
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Comme tous les parents, les nôtres étaient débordés. Et on en a bouffé, des viandes froides, du macaroni à la viande, du hamburger helper, des saucisses avec des patates, du steak haché ou non, etc. Et les vendredis, on allait tous admirer les chutes de Montmagny, en ingurgitant du poulet frit ou notre trio favori du McGilles – pas le gars de la télé, le resto.
C’est là que la génétique m’a sauvé. Je pesais encore 135 livres en sortant de la douche à 17 ans.
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Une famille sur deux dit manger en famille, sans la présence de la télévision. Mais 34 % ne peuvent se passer des émissions passionnantes sur l’heure du souper – nommez-les !
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Nous, on mangeait en famille. Je n’y ai peut-être pas appris à cuisiner, mais j’ai fini par comprendre qu’il ne fallait pas parler la bouche pleine. Et aussi, en fixant le revers de la main menaçant de Papa, que saper, ce n’était pas cool…
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D’ailleurs, 56% des enfants disent ne pas cuisiner régulièrement avec leurs parents. L’étude propose – entre autres – le retour des cours d’économie familiale.
Que de souvenirs, ces cours-là. C’est une ancienne bonne sœur qui nous les donnait. Je n’en ai pas tiré grand-chose, à part le fait – indéniable – que je la faisais suer !
Bien d’accord, pour le retour de ces cours. Mais, au secondaire, il est peut-être un peu trop tard.
Et si des chefs faisaient des tournées bimensuelles au primaire ? C’est bien beau les voir aller à la télé, mais en vrai, en personne, c’est beaucoup plus fascinant – et intéressant. En tout cas, plus qu’une bonne sœur…
Source : http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2011-09-22/comportements-alimentaires-familles-quebec
J'ai parlé des années 80 et de la rectitude de bonne soeur. La réponse, c'est Judas Priest, Breaking the law...
Bah...S'cusez-la, je l'ai souvent dans la tête, c'est tout...